15h. Tohru retira le tablier qui lui servait de protection contre la poussière et rangea le balai dans son placard avant de parcourir la salle de ses yeux chocolatés d’un air satisfait. Le salon était impeccable ! Elle avait fait du bon boulot !
*J’espère que Shigure-san sera content quand il rentrera…* Songea-t-elle. Shiguré était, d’après ses dires, parti rendre visite à Hatori dans la demeure principale des Soma et serait de retour dans l’après-midi. Quant à Yuki et Kyô, ils étaient tous les deux présents mais l’un était en train de travailler et l’autre méditait probablement sur le toit. La maison était bien calme aujourd’hui !
Fière d’elle, elle quitta la pièce et pénétra dans la buanderie dans laquelle la dernière machine en date venait de s’arrêter. A l’intérieur de lave linge, les affaires mouillées de Kyô-kun attendaient patiemment d’être étendues. La jeune fille prit une panière et y versa soigneusement les vêtements avant de quitter la pièce en fredonnant. Elle pénétra dans le jardin. La température était particulièrement douce et pas un seul nuage ne venait troubler l’immense étendue céleste qui éclairait le jardin. Tohru se sentait particulièrement joyeuse en cette belle après-midi de Dimanche ! Elle s’approcha de l’étendoir et déposa la panière sur le sol avant de commencer à étendre les affaires de Kyô aux côtés de celles de Yuki. Elle avait un peu peur que cela ne les dérange mais il n’y avait plus beaucoup de place sur les fils et elle espérait que les affaires auraient le temps de sécher d’ici le lendemain.
Tohru avait l’étrange impression que les rapports entre Kyô et Yuki s’étaient améliorés avec le temps, ils se disputaient mais en revanche, tout deux semblaient avoir leurs propres préoccupations et, soucieux de l’inquiéter, ils ne lui en parlaient pas ce qui ne faisait que l’inquiéter encore plus ! Peut-être devrait-elle prendre l’initiative de leur parler pour vérifier si tout allait bien… Ou peut-être se faisait-elle des idées ? La jeune japonaise était constamment inquiète vis-à-vis de l’état d’esprit de ses deux amis, souvent sans raison valable mais c’était plus fort qu’elle ! Ils étaient si gentil qu’elle avait envie de mériter ces attentions dont elle se sentait indigne.
Complètement perdue dans ses pensées, la brunette ne remarqua pas que quelqu’un approchait…